Le plus difficile est de faire l’aveu du vide, l’aveu du manque d’amour de mes premières années, l’absence de cette joie bruyante avec ses éclats de rire tonitruants.
L’épaisseur des murs, des remparts, et ceux invisibles que l’on construit autour de soi, qui nous imposent le silence et la solitude.
Puis le bonheur de la transgression, écrire mot après mot, offrir chaque syllabe comme les morceaux d’un vaste puzzle : ces petits espaces contenus et désespérés.